Les écoles manquent de remplaçants
Aujourd’hui, c’était jour de rentrée scolaire pour les petits Genevois. Une rentrée sur fond de pic de contamination. Pas facile de s’y retrouver entre enseignants absents, nouvelles mesures, et enfants malades. Tour d’horizon à l’école de Perly-Certoux
La rentrée commence avec une mauvaise nouvelle pour Frédéric Heiz, le directeur des écoles de Perly-Certoux, Soral, Laconnex, et Compesière. Sur 48 enseignants, 8 sont absents… soit 1 sur 6. «Je me suis assuré dans un premier temps que les classes soient prises en charge par des remplaçants. C’est un point sensible, parce qu’avant les vacances, beaucoup n’étaient plus disponibles. Et donc heureusement les remplaçants ont pu se présenter, donc la rentrée s’est bien passée.» nous confie Frédéric Heiz.
Mais pour la suite, les écoles primaires risquent de manquer de remplaçants. Dans ce cas-là, l’ensemble du personnel de l’école pourra être mis à contribution: du prof de gym ou de musique, en passant par l’enseignante chargée du soutien pédagogique, voire même…. Le directeur.
Des institutrices sereines face au virus
Du côté des institutrices pas d’inquiétude particulière, malgré la situation. Virginie Withofs Tomarchio, institutrice titulaire d'une classe de 2e Harmos raconte: «Je ne suis pas du tout anxieuse, on fait ce qu’il faut : on aère, on pratique les gestes barrières, on porte le masque, on se lave les mains… Donc non, je n’ai aucune inquiétude par rapport à ce virus.»
Port du masque obligatoire dès la 5e
Pour les élèves à partir de la 5e Harmos, le port du masque est obligatoire depuis le 13 décembre. Une mesure peu appréciée des enfants, mais bien suivie, comme l’explique Fabienne Nicollier, titulaire d’une classe de 5e: «Ils respectent cette règle à 100%: dans les couloirs, quand on les accueille, ils portent déjà le masque. Ils ont intégré assez vite cette mesure. Même s’ils disent ne pas aimer porter le masque.»
Des autotests en cas de cluster
Enfin parmi les nouvelles mesures, il y a encore la possibilité pour les écoles de fournir des autotests aux familles, en cas de cluster dans une classe. Ils seront distribués sur ordre de la médecin cantonale. Ce sera ensuite aux parents de tester leur enfant à domicile.