Les enjeux climatiques quasi absents du débat

A dix jours du second tour de l’élection au Conseil d’Etat et au lendemain du dernier débat entre les candidats, les associations de défense de la mobilité douce et du climat sont mitigées et peu convaincues par les propositions des candidats sur ces questions d’urgence climatique.

Florilège droite-gauche hier soir au sujet de la place du vélo en ville. Plus largement, l’urgence climatique n’a trouvé que peu d’écho aux propositions des candidats. Si les associations qui défendent la mobilité douce ou les questions environnementales ont plutôt une sensibilité de gauche, ils ne leur ont pas pour autant donné un blanc-seing. «Les questions climatiques sont toujours traitées comme une question un peu annexe» juge Thibault Schneeberger, coordinateur Romandie d'Actif-trafic.

Vincent Zeder porte-parole d'Extinction Rebellion Genève estime qu'il faut stopper les clivages droite-gauche et se mettre à travailler ensemble sur ces questions. Olivier Gurtner, président de Pro Velo Genève estime que chez certains partis il y avait des encouragements et il déplore la stigmatisation des cyclistes faite par Nathalie Fontanet.

S’il subsiste des désaccords partisans au sujet de la place de la voiture en ville, tous s’accordent sur l’importance de l’aéroport et le développement nécessaire du ferroviaire. Pas de passe d’arme donc hier sur les engagements en faveur du climat, même si les verts assument plus nettement un changement de braquet.