Les spécialistes du secourisme sur corde réunis à Genève pour le Grimpday
Genève accueille un évènement de grande ampleur: le GrimpDay. Sortes d’olympiades internationales du secourisme en milieux périlleux, des centaines de participants, majoritairement soldats du feu, s’affrontent lors d’épreuves impressionnantes à travers le canton.
Le top départ a été donné mercredi à Palexpo lors d’une première épreuve de rapidité. Genève est cette année la ville organisatrice du Grimpday, grand-messe des spécialistes GRIMP, pour Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux.
Des centaines de participantes et participants s’affronteront jusqu’à samedi, à travers 13 épreuves, disséminées sur différents sites en centre-ville et dans le Canton. Pas une mince affaire pour le comité d’organisation genevois.
«Il faut des autorisations de partout, ça prend des mois pour avoir des sites spécifiques, pour que ces sites soient intéressants et impressionnants pour les concurrents et le public quand il peut venir nous voir, raconte Nicolas Maillard. Ça a été une année très longue en organisation, mais on est arrivé au bout, on est arrivé à ce qu'on voulait faire, et là c'est une grosse réussite pour nous pour l'instant.»
Partage et excellence sont les maîtres mots de cette édition, où compétition et apprentissage s’entremêlent. Pour ce Grimpday, 21 nationalités sont représentées à travers 32 équipes, majoritairement composées de pompiers, mais pas que.
Deux équipes romandes participent
«On peut avoir des équipes militaires, on peut avoir de la police, on peut avoir de la protection civile. On a aussi des boîtes privées qui forment les pompiers parce qu'ici en Europe, on a un mode de fonctionnement, raconte Max Covens. À l'étranger, à l'international, aux États-Unis ou au Japon, c'est différent. Ce sont des boîtes privées qui forment des pompiers. Ce sont des boîtes qui viennent aussi prendre de l'information, du partage d'expériences et de techniques et qui peuvent après être retransmises chez eux.»
Deux équipes romandes participent à l’évènement: les pompiers de Neuchâtel et une seconde composée de policiers de divers cantons. Pas d’équipe 100% genevoise puisqu’il s’agit du comité organisateur.
Né en 2006 à Namur, en Belgique, voilà quelques années que le Grimpday s’exporte et est organisé dans d’autres villes du monde. «Ça a grandi, ça a pris de l'ampleur, ça s'est un petit peu internationalisé et puis voilà, c'est devenu l'événement mondial et très important dans le milieu du sauvetage sur corde.»
Une façon aussi de diversifier les sites des épreuves. L’édition genevoise promet des moments déroutants. Entre hauteur et souterrains. Les interventions du jour impliquaient par exemple un pylône électrique ou les méandres du Rhône.
Il s’agira d’ouvrir l’œil et scruter les hauteurs ces deux prochains jours, les badauds ne sont pas à l’abri de croiser le chemin de ces hommes et femmes araignées.