Les travaux de rénovation de l'église du Sacré-Coeur ont débuté

Un spectaculaire incendie avait ravagé en été 2018 l'église du Sacré-Coeur à Plainpalais, causant des dommages considérables sur la toiture et à l'intérieur du bâtiment.

Ravagée par un incendie en été 2018, l'église du Sacré-Coeur de Plainpalais à Genève va être entièrement rénovée. Lancé officiellement lundi en présence de Mgr Charles Morerod, évêque de Genève, le chantier devrait durer deux ans pour une reconstruction devisée à 21 millions de francs.

'Le futur Sacré-Coeur abritera bien plus qu'une église', indiquent la paroisse du Sacré-Coeur et l'Eglise catholique romaine (ECR) dans un communiqué commun. Dans une volonté d'ouverture, cette Maison d'Eglise, selon sa nouvelle dénomination, disposera d'un restaurant ouvert au public ainsi que de salles pour des réunions, des fêtes et des concerts.

Le bâtiment accueillera la paroisse francophone du Sacré-Coeur, la paroisse catholique de langue espagnole, qui était déjà présente avant l'incendie, ainsi que l'équipe pastorale et le personnel administratif de l'ECR. La Maison d'Eglise sera ainsi le nouveau lieu de travail et de rencontre de la centaine de collaborateurs de l'ECR qui sont actuellement disséminés dans plusieurs lieux.

L'incendie de l'été 2018 n'avait pas endommagé les façades extérieures. En revanche, le vaste espace intérieur (4'550 m3) avait été presque entièrement détruit. Le nouveau lieu de culte occupera toujours le rez-de-chaussée, mais il sera disposé différemment: les fidèles se feront face plutôt que d'être alignés.

Toiture en flammes

Le projet de reconstruction prévoit une colonne de lumière qui descendra depuis le toit jusqu'à la crypte au sous-sol avec une ouverture vitrée de 120 m2 sur le faîte. Ce chantier est devisé à 21 millions de francs, dont 68% sont couverts par les assurances et les donations privées.

L'Eglise du Sacré-Coeur avait été ravagée par le feu le 19 juillet 2018. La toiture du lieu de culte s'était embrasée avant de s'effondrer. Le bâtiment avait été construit, en 1859, pour réunir sept loges maçonniques. L'Eglise catholique l'avait racheté en 1873.