Les yeux des Genevois rivés sur les étoiles
À l’observatoire de l’université, les soirées ouvertes au public sont prises d’assaut. Depuis la remise du Prix Nobel à Michel Mayor et Didier Queloz en 2019, l’astronomie connaît un succès sans précédent.
C’est devenu un rituel. Tous les mois, une soirée d’observation gratuite est organisée à l’observatoire de Genève. À travers le télescope, étoiles, galaxies planètes et constellations sont scrutées avec admiration.
Les places sont limitées, le public, lui, repart conquis. Pour certains, l’attente aura été longue. Comme laura, qui raconte attendre ce moment depuis six ans. «Faut croire que ce soir, les étoiles et les planètes étaient bien alignées», raconte-t-elle.
«Il n’y a aucune limite»
La découverte de la première exoplanète par Michel Mayor a catalysé un engouement spatial qui ne cesse de grandir. En 20 ans, les collaborateurs à l’observatoire ont doublé. Le lieu reste à la pointe de la recherche.
«Il y des travaux exceptionnels qui sont faits, explique Michel Mayor Astrophysicien, Prix Nobel de Physique 2019. Il y a des nouveaux instruments, il y a aussi les gens qui travaillent sur la recherche de la vie et vont contribuer à cet énorme domaine qui émerge. Il n’y a aucune limite.»
Pour marquer les 30 ans de la découverte de 51 Pegasi, une exposition se tient au Quai Wilson jusqu’au 2 juin. L’UNIGE organise une conférence mercredi à Uni-Dufour sur les exoplanètes et la recherche de la vie d’ailleurs dans l’Univers.