Genève

Libertés et Justice sociale se lance dans la course aux Municipales

26.03.2024 18h02 Lucie Hainaut

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Libertés et Justice sociale se lance dans la course aux Municipales: le parti de Pierre Maudet annonce une campagne centrée autour d’ateliers civiques pour inciter la population à s’engager. 

Après avoir réussi son entrée au Grand Conseil, Libertés et Justice sociale ne s’arrête pas là: la formation politique se présentera aux élections municipales. Le nom des candidats n’est pas encore connu: «Le mouvement Libertés et Justice sociale est ouvert à tout le monde. Chaque personne intéressée par nos projets, par l’ADN de notre mouvement peut nous rejoindre. Je le rappelle, on n’est ni contre la gauche ni contre la droite, on est plutôt avec la gauche ou avec la droite» souligne Julien Pala, Secrétaire général LJS. Quelques personnalités sont tout de même déjà sorties du bois: Masha Alimi pour la commune de Thônex, Djawed Sangdel à Vernier, Raphaël Dunand à Soral, ou encore Nicolas Pivin en Ville de Genève. Ils pourraient briguer un siège au Conseil administratif de leur municipalité.

Le sport, les mobilités et les seniors

La formation politique vise en priorité les communes de plus de 10'000 habitants. Elle portera trois thèmes principaux, avec une méthode de travail: «Apporter des projets, et pas faire des programmes qui ne sont pas tenables le temps d’une législature. On souhaite apporter des propositions autour du sport, du social pour les aînés, et des mobilités» résume Nicolas Pivin, vice-président LJS et candidat en Ville de Genève.

Des ateliers civiques pour former les futurs élus

Libertés et Justice sociale organisera des ateliers civiques, à raison d’une matinée par mois jusqu’à l’été. Ils sont ouverts à toute personne intéressée par la politique communale – avec ou sans expérience: «On leur donnera l’occasion de se rendre compte de ce que c’est de faire campagne, de sortir de sa zone de confort, apprendre à synthétiser des idées… Le tout avec des gens d’expérience qui viendront partager leurs connaissances, pour que chacun puisse se rendre compte de ce que c’est de faire de la politique. Ensuite les gens décideront s’ils veulent s’engager ou pas» détaille Laurent Seydoux, vice-président et député LJS.

Les personnes motivées constitueront ensuite des listes pour différents conseils municipaux. Les noms des candidats seront connus fin août.