Lutter contre la prolifération du moustique tigre
Le moustique tigre se plaît à Genève. Plusieurs communes sont concernées par la présence de cette espèce invasive. Pour limiter sa prolifération, les autorités publiques et les particuliers sont invités à suivre des recommandations. Explications et quelques gestes simples.
Il nous agace, pique le jour, et peut être vecteur de maladie. La saison du redouté moustique tigre débute et avec elle, son lot de conseils pour éviter de laisser s’installer cet insecte. Un moustique pas comme les autres. « Il est urbain, vit tout près de l’Homme, dans le plastique, dans le goudron, il faut donc oublier les idées que l’on a. Il est tout petit et ne fait pas "bzzz" donc si vous faites des cauchemars la nuit ce n'est pas le moustique tigre !» plaisante Gottlieb Dändliker, Inspecteur de la Faune.
Au quotidien, on les retrouve par exemple dans les grilles d’évacuation sur des parkings, dont les moustiques femelles raffolent. « Elles vont pondre au-dessus du niveau de l’eau, comment ça à la prochaine pluie, elles sont sûres qu’il y a assez d’eau en réserve, les œufs sont noyés et les larves font leur cycle durant 10-15 jours, puis ils sortent» détaille le spécialiste.
Un problème pris au sérieux
Alors les autorités redoublent d’efforts pour endiguer leur prolifération. À commencer par les conseils de base : «C’est au niveau de la reproduction qu’on va attaquer», explique Gottlieb Dändliker, «on va chercher toutes les surfaces d’eau stériles: les pneus, les sous-tasses, les bacs de récupération d’eau de pluie… partout où ces moustiques auront le temps de se reproduire et être 50 fois plus nombreux ensuite»
Mais il faut aussi s’attaquer aux infrastructures urbaines, via les communes du canton. Treize d’entre elles ont reçu des recommandations du Département du Territoire (DT), notamment pour l’utilisation d’un larvicide dans les bouches d’évacuation d’eau du domaine public. Les privés sont aussi appelés à faire de même. Les conseils et bons gestes sont à retrouver sur le site internet ge.ch.