Occupation d’Uni Mail: l’accès aux bâtiments restreint
L’occupation de l’université se poursuit ce dimanche. Hier, les négociations entre étudiants et rectorat n’ont pas abouti sur un accord qui aurait permis de mettre fin à l’occupation de l’Alma mater.
La Rectrice Andrey Leuba avait accepté de rencontrer – l’une des revendications de la CEP - pour la première fois les représentants de la coordination pour la Palestine, ont rapporté plusieurs médias. Deux points problématiques ont été mis sur la table: l'occupation nocturne et le retrait de la banderole «From the river to the sea, Palestine will be free». Une banderole considéré par certains comme un appel à la destruction de l’État d’Israël.
«Mais en dépit d’une journée de négociations intenses, indique un communiqué de l’Université de Genève, les discussions entre le Rectorat et une délégation d’étudiantes, puis au sein du comité scientifique, n’ont pas pu aboutir à un accord.» Parmi les revendications étudiantes, la reconnaissance par l’Université de l’état de génocide à Gaza ou encore la fin de partenariats avec des entités israéliennes.
L’occupation d’Uni Mail se poursuit
La coordination étudiante pour la Palestine continue donc son occupation des locaux universitaires, sans préciser un éventuel calendrier. Une occupation notamment nocturne qui inquiète la direction de l’université. «Les membres de la Coordination étudiante pour la Palestine ont choisi de maintenir leur occupation illicite hors des heures d’ouverture du bâtiment », déplore l’Université de Genève.
Un accès aux bâtiments restreint
Dans ce contexte, l’Université de Genève annonce le renforcement des mesures de sécurité sur le campus dequis hier soir: «L’Université de Genève restreint dès aujourd’hui l’accès aux bâtiments aux seuls membres de la communauté universitaire, étudiantes, étudiants, collaboratrices et collaborateurs, sur présentation de leur carte multiservice». Une décision qui fait suite aux altercations qui se sont déroulées lors du rassemblement étudiant vendredi face à des personnes porteuses du drapeaux israéliens. Celles-ci avaient perturbé une minute de silence en hommage aux victimes à Gaza.
La CEP, a réagi à l'instauration de ces mesures sécuritaires ce dimanche par voie de communiqué de presse. La Coordination étudiante Palestine dénonce ces contrôles d'identité "scandaleux qui restreignent l'accès à la mobilisation tout en isolant les personnes présentes." Elle demande la supression de ces mesures restrictives et appelle demain à un rassemblement devant Uni Mail contre ce qu'elle nomme "le blocage politique et sécuritaire de l'Unige.