Pâques: «Il y a cette espérance que quelque chose de meilleur gagne à la fin»

Samedi en direct à 17h et dimanche à 10h, Léman Bleu vous propose de suivre la célébration œcuménique de Pâques depuis la Cathédrale Saint-Pierre. Les quatre Églises chrétiennes du canton se retrouvent en ce week-end pascal.

«Le christianisme n’existe que parce que Pâques a eu lieu. Donc quel meilleur moment pour célébrer ensemble et montrer que c’est vraiment cet évènement fondateur de notre foi commune?», glisse Eva Di Fortunato, présidente de l’Église protestante de Genève.

Pour les chrétiens, Pâques peut représenter l’idée que la mort n’est pas la fin: «Ça peut paraître très éclésial, mais le message derrière c’est que la douceur l’emporte sur la violence, la gentillesse par rapport à l’arrogance. C’est dans cette optique-là qu’il faut montrer que, dans le quotidien, il y a cette espérance que quelque chose de meilleur gagne à la fin». Ce samedi, vous pourrez assister à une célébration traditionnelle, avec des chants, des lectures et des messages.

Lieu chargé d'histoire

Pendant près de 500 ans, la Cathédrale Saint-Pierre était réservée au culte protestant. Le 5 mars 2022, une première messe catholique y a eu lieu. Et ce samedi, cette célébration oecuménique: «L’idée est de montrer que l’union est supérieure aux divisions. Nos réalités d’Églises sont diverses, mais on cherche à avancer ensemble, proposer une espérance ensemble sans nier nos spécificités et notre identité, explique Fabienne Gigon, représentante de l’évêque pour l'Église catholique romaine. Nous avons envie de pouvoir dépasser des clivages qui ne nous paraissent plus d’actualité.»

La foi a elle aussi évolué: «Elle ne répond plus au besoin de comprendre le monde ou de faire du sens d’évènements qui pourraient paraitrent catastrophiques. Mais la foi en tant que telle, c’est cette force qui permet de s’accrocher à quelque chose au-dessus de soi-même, qui donne une espérance», développe Eva Di Fortunato.