Philippe Fleury: «l'année 2024 devrait être bonne»
Depuis ce 1er janvier plusieurs changements ont des conséquences sur le porte-monnaie des consommateurs. Des modifications s'appliquent également aux entreprises. Les multinationales notamment passent désormais à la caisse.
TVA, loyers, assurances maladies… les augmentations de charges pour le consommateur grimpent en flèche cette année encore. Pas de quoi inquiéter Philippe Fleury, directeur général de la Fédération des Entreprises romandes Genève (FER) qui rappelle que des hausses de salaires satisfaisantes ont été appliquées en 2023. Il ajoute que les augmentations de charges prévues en 2024 constituent des «dossiers sur lesquels les entreprises ne sont pas responsables et sur lesquels la politique doit travailler et agir».
Il ne faut pas résumer 2024 à la hausse des coûts analyse le directeur général de la FER Genève. Selon lui, plusieurs indicateurs montrent que l'année devrait être bonne, dans tous les cas bien meilleure que chez nos pays voisins: «Le PIB devrait augmenter de 1.9% en Suisse, le taux de chômage devrait rester très bas (envrion 2,2%) et l'inflation devrait se contenir à 2,2%», explique Philippe Fleury.
Les multinationales désormais taxées
Quelques nuages sont à craindre. Le franc fort qui défavorise les entreprises suisses exportatrices, les relations avec l'Union européenne qui doivent encore être stabilisées et le manque de main d'œuvre à l'horizon dans plusieurs secteurs professionnels.
La grande nouveauté en 2024 reste la taxation des grandes sociétés basées en Suisse à hauteur de 15% (1% des entreprises). Un exode des multinationales est-il à craindre? Pas selon l'avis de Philippe Fleury qui détaille: «Tous les pays de l'OCDE ont adopté ce taux d'imposition».