Genève

«Pimkie, c’est une voyoucratie patronale transfrontalière»

23.12.2021 15h34 Denis PALMA

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Suite à la fermeture de l’enseigne de vêtements à la Praille, le syndicat Syna part au combat pour obtenir des compensations et ainsi que les salaires des employés.

Des employés qui sont encore sous le choc de leurs licenciements et un syndicat qui dénonce les méthodes de l'enseigne de mode française: «Pimkie, c’est une voyoucratie patronale transfrontalière».

Un licenciement brutal par téléphone 

Emeline, Giorgie et Laurence, trois ex-employées de Pimkie demeurent encore sous le choc de leur licenciement annoncé brutalement mardi lors d’une conférence téléphonique. Ce jour-là, à l’autre bout du fil, la directrice générale de Pimkie France leur annonce la faillite et leurs licenciements immédiats sans salaire. Un choc énorme à encaisser. 

Syna exige le versement de 3 mois de salaire 

Deux enseignes – les dernières de Suisse – à Crissier et à la Praille sont concernées, soit 9 employés en tout. Pour le syndicat Syna, ces licenciements n’ont justement pas été prononcés dans le respect du droit du travail suisse. Le syndicat exige le paiement du salaire du mois de décembre ainsi que deux mois de salaire supplémentaires pour le délai légal du congé.

Pimkie appartient au Groupe Mulliez parmi les 10 plus grosses fortunes de France 

Contacté, le responsable de la filiale suisse de Pimkie n’a pas répondu à notre appel. Les magasins Pimkie appartiennent au Groupe français Mulliez, classé parmi les 10 plus grosses fortunes de France.