Redéfinir le calendrier scolaire genevois: la consultation est lancée

Entre grosses chaleurs de plus en plus fréquentes, organisation familiale et traditions de vacances, le calendrier scolaire genevois fait débat. La conseillère d'État Anne Hiltpold lance une consultation pour (peut-être) redéfinir les dates des congés.

«J’ai eu beaucoup de plaintes», confie d’emblée Anne Hiltpold. Dès l’été 2023, la chaleur et la rentrée avancée ont suscité des critiques. «Tout le monde a un avis différent», souligne la conseillère d’État en charge du Département de l’instruction publique (DIP). Face à ces divergences, une consultation a été ouverte aux parents, enseignants et élèves dès 15 ans.

Cinq options sont sur la table, dont le maintien du calendrier actuel et un retour à l’organisation d’avant 2022. «Ce qui fait le plus réagir, c’est la rentrée anticipée en août», note Anne Hiltpold. L’objectif est de trouver un équilibre entre les besoins des familles, les contraintes des entreprises et les réalités climatiques.

Du changement dès 2026?

Un précédent sondage avait accompagné la réforme actuelle. Mais «la question de la canicule n’avait pas été prise en compte», admet la conseillère d’État. Cette fois, tous les acteurs de l’école sont appelés à s’exprimer jusqu’au 25 mars. Les résultats seront rendus publics au printemps, et un éventuel nouveau calendrier pourrait voir le jour en 2026 ou 2027.

Interrogée sur sa vision d’un calendrier scolaire idéal, Anne Hiltpold reste prudente: «Il y a tellement d’enjeux que ce n’est pas moi qui vais décider.» La balle est désormais dans le camp des Genevois.

Dès à présent, parents, personnel enseignant et encadrant du DIP, directions d'établissement, élèves du secondaire II, ainsi que plus de 200 organismes partenaires, recevront un lien vers ce sondage. Ce questionnaire ne prendra que cinq minutes à remplir, relève le DIP dans un communiqué. Le délai de réponse a été fixé au 25 mars.