Référendum Villa Zep: la droite dépose 3160 signatures

Pour ou contre l’achat de la villa Zep? Les habitants de la ville de Genève se prononceront en votation populaire probablement en septembre prochain. Les partis référendaires ont déposé au service des votations plus de 3000 signatures sur les 2400 paraphes nécessaires. UDC, PLR-Vert’Libéraux et Le Centre contestent l’achat de la propriété voté par une majorité du Conseil municipal pour un montant de 21,5 millions de francs.

10h30 ce matin, plusieurs membres du PLR se présentent au service des votations. Dans les bras du président du PLR en Ville de Genève, un simple carton. Il contient 1388 signatures. «Nous sommes vraiment contents, lâche Maxime Provini avec satisfaction quelques instants avant de franchir la porte du service des votations et élections ce matin. Il a y eu une mobilisation importante de tous les partis de droite pour ce référendum. Je remercie également les membres du PLR qui se sont mobilisés pour faire vivre la démocratie en ville. La population tranchera et nous nous en réjouissons.»

Très forte mobilsation durant les deux dernières semaines

Un peu plus tôt ce matin, Vert’libéraux et Centristes déposaient à leur tour 1547 signatures auxquelles s’ajoutent les 225 paraphes récoltées par l’UDC. Après des débuts difficiles, la droite a fini par mettre les bouchées doubles. «Il nous a fallu beaucoup de militantisme dans la rue avec une mobilisation très forte durant ces deux dernières semaines pour aller chercher les signatures dans les cercles familiaux ou les cercles professionnels. Beaucoup de gens nous ont dit: ce n’est pas possible, il faut signer», raconte Boris Calame candidat Vert’libéral au Conseil municipal de la ville de Genève. 

Une votation organisée en septembre 

Plusieurs semaines seront encore nécessaires pour valider les signatures et faire officiellement aboutir le référendum. La votation ne se tiendrait pas avant septembre prochain. Cette perspective inquiète particulièrement les partisans de l’acquisition de la propriété. Ils craignent que le père de Titeuf, pressé de vendre, ne cède son bien à un autre acheteur avant la fin du processus.