SOS médecins en pleines turbulences

Factures impayées, licenciements, plaintes pénales, rien ne va plus chez SOS médecins selon la RTS et la Tribune de Genève. Leurs enquêtes révèlent un service exsangue, un manque d’effectifs, et une dette de près de 2,5 millions de francs. 

Une institution en délicatesse depuis une dizaine d’années, avec un nombre d’urgentistes divisé par deux en six ans. Des difficultés qui se sont amplifiées avec la clause du besoin et des médecins qui devaient être formés en Suisse durant trois ans pour pouvoir facturer leurs honoraires aux assurances. Un problème majeur pour un service d’urgence qui fait souvent appel à des médecins étrangers, faute de volontaires. 

Les assureurs ont alors réclamé des millions de francs d’impayés, plongeant SOS médecins au bord du gouffre. La société, endettée, est revendue en début d’année à un homme d’affaires. Depuis, plusieurs licenciements de médecins et de personnel administratif ont été prononcés selon la RTS et la Tribune de Genève. 

Salaires impayés, cotisations sociales non versées, et dette abyssale. Elle atteindrait près de 2,5 millions de francs selon la télévision romande. 

Plus grave pour les patients, SOS médecins n’est plus en mesure d’assurer ses missions 24h/24.