Municipales 2025

Simon Brandt: «J'ai assez attendu»

08.10.2024 13h49 Rédaction

Brandt

C'est le grand retour de l'ex-PLR Simon Brandt dans l'arène politique. Disparu depuis les élections municipales de 2020 à la suite d'une longue saga judiciaire et d'une arrestation traumatisante, l'ancien député estime avoir assez attendu. Il est candidat aux Municipales de ce printemps.

Simon Brandt, le revenant. Sorti du bois dans les colonnes du Blick ce lundi, le politicien a annoncé être candidat aux élections municipales 2025 sous les couleurs de Libertés et Justice sociale (LJS), le parti de Pierre Maudet. Pourquoi ce retour? «Ça va faire cinq ans que sont arrivés les événements qui m'ont valu une arrestation qualifiée d'abusive par la justice, reconnue comme problématique par une commission d'enquête parlementaire, pour ne pas dire illégale», répond l'intéressé. 

Simon Brandt voulait attendre que le volet judiciaire soit clos avant de revenir sur le devant de la scène politique, mais l'allongement de la procédure lui a fait changer d'avis: «Ça fait maintenant deux ans et demi que c'est aux mains du Tribunal fédéral, et ce n'est toujours pas traité. J'ai assez attendu, je suis prêt pour revenir», estime-t-il.

Tacle au PLR

L'arène politique peut se montrer sauvage et faire des dégâts, Simon Brandt le sait. Il affirme ne pas prendre ce retour à la légère et argumente: «Prêt pour se refaire arrêter et recoller une affaire montée de toutes pièces? Non, personne ne l'est. Prêt à recevoir des critiques et à débattre? Oui, évidemment.» Son retour, Simon Brandt le fera sous la bannière LJS, parti fondé par Pierre Maudet, un pied de nez pour son ancien parti.

«Le PLR est le seul parti qui a refusé que l'on enquête sur ce qui m'est arrivé. Le seul qui en a les conclusions. On ne peut pas rester avec des gens qui estiment que ce qui m'est arrivé est parfaitement normal et qui ne m'ont jamais soutenu.»

L'arrivée de Simon Brandt à Libertés et Justice sociale marque les retrouvailles de l'ex-député avec son ancien mentor Pierre Maudet. Pour le revenant, le parti ne porte pas le visage de l'actuel conseiller d'Etat. «Je suis allé à plusieurs assemblées du parti et j'ai rencontré des gens extraordinaires qui, à ne pas en douter, sauront faire avancer Genève», justifie Simon Brandt. Il concède néanmoins avancer aux côtés de Pierre Maudet dans ce mouvement et garantit avoir mis les choses à plat, reçu des excuses du conseiller d'Etat et déclare repartir sur de bonnes bases.

En tant que candidat aux Municipales, Simon Brandt laisse entrevoir ses priorités. Dans l'immédiat, il se montre défavorable au projet de passerelle piétonne du Mont-Blanc, soumis à votation en novembre. À moyen terme, le candidat militera pour le libre choix en matière de petite enfance. Pour l'heure, Simon Brandt annonce également ne pas briguer de siège pour la Mairie de Genève.