«Swatting», un canular qui peut coûter cher
Hier, vers 23h, les forces de l'ordre ont été mobilisées pour des coups de feux. Sur place, les policiers n'ont rien constaté. Il s'agissait d'un cas de «swatting», un canular téléphonique.
Voilà un canular dont se seraient bien passé les gendarmes de la police cantonale, ce mercredi soir. Un appel reçu peu avant 23h pour signaler des coups de feux au chemin de Rieu, dans le quartier de Malagnou, s'est révélé être une mauvaise blague: un cas de «swatting».
La porte-parole de la police, Tiffany Cudré-Mauroux, explique qu'il s'agit d'appels destinés à faire croire à la nécessité d'une intervention urgente chez un tiers, pour piéger la police ou les services de secours. «Une enquête est en cours pour identifier la personne à l'origine de l'appel» précise-t-elle. Le swatting représentant une infraction au code pénal, son auteur encourt une peine privative de liberté de 3 ans au maximum ou une peine pécuniaire.