Thierry Apothéloz: «Ça s'est joué à des détails»
Après l'attribution de l'Eurovision à Bâle, le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz réagit à la «défaite genevoise». Il déplore le choix rhénan, mais salue la mobilisation dans la candidature genevoise.
Le conseiller d'Etat en charge de la cohésion sociale y a cru jusqu'au bout. Déçu, Thierry Apothéloz explique que, selon les retours du comité de sélection, le choix de Bâle s'est joué «à des petites choses», sans qu'un critère permette de faire clairement pencher la balance d'un côté.
Cybersécurité et menace d'un référendum à Genève par les Jeunes UDC ont pesé sur la décision finale, explique-t-il en taclant le parti agrarien: «On dit que c'est un parti de la sécurité, puis on se rend compte que ça met les gens en insécurité».
Un manque à gagner
La mobilisation commune de plusieurs acteurs comme Palexpo, Genève Tourisme ou encore la Ville de Genève n'aura donc pas suffi. Thierry Apothéloz déplore le manque à gagner économique prévu par un événement du calibre de l'Eurovision.
Le conseiller d'Etat en charge de la culture et du sport veut rassurer les Genevois avec des beaux moments à venir en 2025, avec l'Eurofoot féminin 2025 en tête. Concernant l'Eurovision en mai, Thierry Apothéloz perpétra certainement une fois encore ses bonnes vieilles coutumes: «J'ai l'habitude de regarder l'Eurovision à la télévision, ça sera malheureusement encore le cas».