Trains gratuits, égalité homme/femme, plan canicule: les Verts lancent leur campagne

En pleine affaire Fischer, les Verts ont présenté ce vendredi matin leur programme et leurs objectifs pour les élections fédérales de cet automne. Le mot d’ordre est clair: ne pas perdre des plumes, ou plutôt, des sièges.

Sur l’île Rousseau, la météo frôle la tempête. Le vent souffle, les cheveux volent, la pluie arrive. Hasard des choses, c’est ici que les Verts ont donné rendez-vous à la presse pour lancer leur campagne, forte de 43 candidats, dont Lisa Mazzone au Conseil des États. Un siège que la droite rêve de voler à l’automne. «Le Centre, le PLR et l’UDC parlent de climat, mais ils n’agissent pas», tacle Nicolas Walder, conseiller national et candidat à sa réélection. Selon le dernier sondage Tamedia, le parti pourrait perdre 2%.

Cinq thématiques

Sur le fond, les Verts axent leur programme sur cinq thématiques: l’énergie verte, la mobilité propre, l’égalité homme/femme, la mise en avant des produits locaux et la reprise des négociations avec l’Union Eruopéenne. Les candidats veulent aussi lancer une loi fédérale en cas de canicule, «comme lors du Covid, où la loi fédérale a enlevé les disparités entre cantons», explique Delphine Klopfenstein Broggini. Pour financer cette transition, le parti soutient l’initiative pour un fond climat.

Face aux journalistes, Isabelle Pasquier et ses collègues déroulent leurs idées. Quand viennent les questions qui fâchent, les candidats esquivent. Non, il n’est pas question d’affaire Fischer aujourd’hui. Non, il n'y a pas d’inquiétude à avoir suite aux résultats de la droite aux élections cantonales. Le parti met la priorité sur ses sièges à Berne et aucun des candidats interrogé ne se dit inquiet.

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