Un bar à laine pour tricoter, papoter ou se cultiver

Tricoter en buvant un verre, partager, échanger, se cultiver, tout cela dans un même lieu. Depuis un peu plus d’un an, le bar à laine fait de plus en plus d’adeptes. Cours de tricot, expositions, ambiance auberge espagnole dans ce lieu unique à Genève. 

Une petite arcade près de la place des Augustins, un bistroquet en enfilade avec son mur de laine, italienne et naturelle, à emporter ou à composer sur place. La Frange est le premier bar à laine de Genève, un concept né d’une frustration, celle de la patronne du lieu, Tiziana Chiaravalle. «Quand j'avais 15, 16 ans, j'étais en vieille ville dans un bar, tricot à la main et on m'a demandé de le ranger, j'ai trouvé cela scandaleux et je me suis promis d'ouvrir un jour un bar où on peut trîcoter et boire un verre» 

Le tricot qui n’est plus enseigné nulle part sauf ici, revient à la mode, et fait de plus en plus d’adeptes. Tricoter, et pas uniquement pour faire grossir son bas de laine en économisant sur ses vêtements, mais aussi pour lâcher prise. «Comme la lecture, le jardinage ou la cuisine, ça fait du bien, c'est une activité qui ne prend pas de place, et c'est une manière de ralentir» précise Tiziana Chiaravalle.

Sous le regard de Rita Hayworth peinte par son grand-père, la maitresse des lieux tient à cette ouverture culturelle, au-delà du tricot. La Frange accueille des concerts, des expos, un bar convivial, atypique, propice à l'échange, pelotes en option.