Genève

Un groupe de réflexion veut faire valoir le bonheur cantonal brut

10.10.2023 13h50

Un groupe de réflexion veut faire valoir le bonheur cantonal brut

Un groupe de réflexion apolitique sur le développement de Genève a mandaté une étude sur le bien-être dans le canton. Résultat: Genève offre un bien-être relativement élevé et qui est ressenti comme tel (illustration).

Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Future Tank, un groupe de réflexion apolitique sur le développement de Genève, a mandaté une étude sur le bien-être dans le canton. Résultat: Genève offre un bien-être relativement élevé et qui est ressenti comme tel.

'Il s'agit de dépasser le produit intérieur brut, qui se base sur des données quantitatives, pour développer des indicateurs qualitatifs. La richesse d'une population est aussi liée à des valeurs de bien-être. Cette étude de la Haute école de gestion est une première pierre dans ce sens ', a expliqué mardi devant les médias Félix Urech, conseiller d'entreprises et professeur à la HEG.

Sans surprise, cette 'Etude sur le bien-être' montre que la richesse du tissu économique du canton constitue une valeur ajoutée importante. 'Les retombées fiscales exceptionnelles de l'économie permettent de développer des politiques sociales importantes', souligne l'économiste Olivier Rigot. Genève est d'ailleurs un des cantons les plus généreux de Suisse en la matière, avec Bâle-Ville.

Sur la base de données statistiques diverses et de l'enquête annuelle 'Panel suisse des ménages', l'étude se penche aussi sur le logement, la santé, l'environnement et le développement durable. En complément, le groupe de réflexion s'est intéressé à l'autonomie énergétique du canton et à la mixité sociale. 'Les indices de satisfaction subjectifs sont bons', a indiqué M. Rigot.

Le groupe de réflexion, qui milite pour la prise en considération du bonheur cantonal brut, souhaite que les résultats de cette étude et des suivantes servent d'aide aux décideurs politiques. 'L'idée de base est d'interroger la population sur une base régulière afin de savoir ce qu'elle attend des autorités', a déclaré la fiscaliste et ancienne députée Magali Orsini.

/ATS