Un homme de 28 ans tué par balles à Jussy
C'est un drame qui s'est joué à Jussy ce dimanche. Un jeune policier a été tué par balles par un proche, élu au Conseil municipal de la commune.
Ce dimanche matin, un homme de 28 ans a été mortellement blessé par arme à feu sur la commune de Jussy. Les voisins les plus proches n’ont rien vu ou entendu d’anormal. Le drame a eu lieu dans la grange de la bâtisse familiale, où l’auteur présumé réside avec sa mère. Le quartier a ensuite été bouclé jusqu’au milieu d’après-midi.
La présence d’une arme à feu pourrait être expliquée par le passé de capitaine à l’armée du suspect. La nouvelle a choqué ses collaborateurs et habitants du quartier. «L'auteur présumé des faits, un proche de la victime âgé de 44 ans, a contacté la police pour l'informer de son geste», développe le Ministère public. Il a aussi ouvert le feu sur son propre chien, qui est décédé. L'homme a été interpellé.
La victime est un jeune gendarme, assermenté en 2021. Il est également sportif d'élite, spécialiste de l'aviron, et très engagé dans le tissu associatif sportif de la région. Il est décrit comme toujours serviable et disponible pour les autres. Selon nos informations, l'auteur présumé est conseiller municipal de la commune de Jussy. Les deux hommes sont membres des pompiers volontaires à la caserne de Jussy, et font partie de la même famille: la victime est le petit cousin de l'auteur présumé.
L'auteur présumé «bosseur et engagé pour sa commune»
Le drame a eu lieu dans la grange de la bâtisse familiale, où l'auteur présumé vit sa mère. Le quartier a ensuite été bouclé jusqu’au milieu d’après-midi. La présence d’une arme à feu pourrait être expliquée par le passé de capitaine à l’armée de ce conseiller municipal. La nouvelle a choqué ses collaborateurs et les habitants du quartier. Il est décrit comme sans histoire, bosseur et engagé pour sa commune.
Les proches de la famille rencontrés sont abasourdis, ils ne comprennent pas ce geste. La thèse d'un conflit familial latent, ou d'une querelle ayant dégénéré ne fait pas sens pour eux. Une autre hypothèse pourrait se dessiner: le gendarme serait-il arrivé au mauvais moment? Est-ce le résultat raté d’un geste désespéré? D’après nos informations, l’homme a traversé ces dernières semaines un certains nombres d’épreuves sur le plan privé.
Le Ministère public précise enfin que «l'enquête est menée par la brigade criminelle de la police judiciaire sous la direction de la première procureure Anne-Laure Huber.»