Genève

Une 13ème rente en chantant

19.02.2024 12h00 Gilles MIELOT

Redac

L’Avivo était dans la rue samedi matin pour défendre son initiative pour une 13ème rente AVS. Distribution de tracts et flashmob devant la gare Cornavin. Une initiative bien accueillie et pour l’instant majoritairement soutenue selon les sondages, malgré quelques disparités générationnelles. 

Femmes et hommes sandwichs pour ouvrir l’appétit, au menu, des tracts et un message simple, inlassablement répété. «N'oubliez pas les seniors, votez pour la 13ème rente AVS» clame Ueli Leuenberger, président de l'Avivo Genève.

Devant le centre commercial Les Cygnes, il y a du monde, beaucoup de touristes et de personnes qui n’ont pas le droit de vote, mais intéressées tout de même par une thématique qui finira par tous nous rattraper. «Il y a beaucoup de jeunes qui sont très solidaires spontanément, il y en a d'autres qui posent des questions. Le milliardaire paye le même pourcentage de cotisations et à la fin il a la même rente maximum que le menuisier ou la vendeuse, c'est ça la solidarité d'une 13ème rente» plaide Ueli Leuenberger. 

Un slogan aguicheur, qui ne suffit pas toujours à clarifier une guerre des chiffres.

«Pour les citoyens c'est difficile de vérifier, il y a une salade de chiffres. Nous proposons les 0,4% de cotisations supplémentaires pour les travailleurs, ça fait 14 francs pour un salaire de 4000 CHF et tout cela pour avoir une meilleure rente, ça vaut la peine» indique le président de l'Avivo Genève.

Tout finit par des chansons, une flashmob version sénior pour conclure devant la gare Cornavin. Un chant collectif sur la mélodie de «Oh when the saints go marching in»

Une manière aussi de mieux cibler les jeunes, comme ces jeunes femmes venues en curieuse durant leur pause. «La retraite c'est loin pour nous, mais on y pense, ça va arriver vite, on commence déjà à prévoir»

La retraite et la musique réunis en un seul symbole avec la présence fugace d'Alain Morisod en balade. L’Avivo espère chanter jusqu’au 3 mars et surtout au-delà. 

«Nous préférerions des mesures plus ciblées»

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