Genève

Une pâtisserie tout chocolat à Vésenaz parie sur le petit écolier

15.04.2025 16h55 Gilles MIELOT

redac

A quelques jours de Pâques, les chocolatiers de la place sont en effervescence, la période leur assure près de 20% de leur chiffre d’affaires annuel en moyenne. Un nouvel acteur a ouvert à Vésenaz, il a fait un autre choix en proposant des pâtisseries traditionnelles entièrement chocolatées et le biscuit mythique du petit écolier revu et corrigé. 

Un nouveau chocolatier est en ville, ou plutôt en périphérie, à Vésenaz. L’enseigne tout chocolat a ouvert ses portes il y a tout juste un mois. Ici pas de lapins, d’œufs ou de poules dans les vitrines, mais des classiques de la pâtisserie, Paris-Brest ou Saint-Honoré, revisités, et entièrement chocolatés. «Je pense que tout est possible, j'incorpore le chocolat dans la pâtisserie, j'ai fais des essais sur la tarte aux fraises et le chocolat blanc se marie très bien» explique le chef pâtissier Yohan Coiffard passé par le Beau-Rivage ou encore le Chat Botté. Il mise sur le local, avec une pâte de cacao concoctée dans les ateliers genevois Carrack, et une couverture au chocolat du torréfacteur local Orfève. 

«C'est la culture qu'ils ont à sublimer ce cacao, aller chercher des fèves aux quatre coins du monde, et l'éthique qu'ils ont avec les familles de récoltants, c'est aussi un coup de foudre amical».

Les origines nantaises du chef se retrouvent dans une création emblématique, le petit écolier revu et corrigé. Trois pâtes à biscuit différentes pour supporter un carré de chocolat. «J'ai voulu ressortir ce goût d'enfance, le Petit Ecolier est né à Nantes, ma région d'origine, c'est quelque chose que je pourrais manger à longueur de journée». 

Cette nouvelle enseigne essaiera de se faire une place dans une jungle concurrentielle féroce sur un produit de luxe de plus en plus cher. «A moi de faire le travail, de respecter le goût des clients, les écouter et essayer de vendre des pâtisseries au prix juste en respectant mes fournisseurs». 

Ouverte depuis un mois, cette nouvelle enseigne n’a pas eu le temps de se focaliser sur Pâques et ses emblèmes, mais pourrait bien céder aux incontournables d’ici l’an prochain.