Vacances: les pensions canines genevoise croulent sous les demandes

C’est une préoccupation qui touche de nombreux Genevois. Que faire de son animal de compagnie quand on part en voyage? Dans le cas où aucun proche ne peut garder son chien, la meilleure solution reste la pension, mais les places sont rares et les refus nombreux. Reportage à Jussy.

Ollie est heureux. Pendant que ses maîtres partent en voyage, ce labrador est de retour dans sa pension préférée. «Nous cherchions un endroit où notre chien pouvait se sentir bien», explique Tracy, sa propriétaire. Leur chien vient ici depuis cinq ans, eux apprécient la qualité de la pension.

Ici à Jussy, jusqu'à une quarantaine de chiens sont en vacances. Le chenil affiche complet, la demande est telle qu’une liste d’attente a été mise en place. Toute une organisation, chaque pensionnaire a ses besoins précis. Julien Landais, maître des lieux, montre sur un écran toute la répartition. Les chiens sont trois par box. Chaque toutou a ses médicaments, pour certains leurs propres croquettes.

20 minutes de promenade… et pas une minute de plus

La surveillance ne suffit pas, il faut surtout sortir les chiens. C’est dans des parcs que les toutous se dépensent. Avec la chaleur, les gardiens doivent s’adapter. «D’habitude, cela dure une heure, mais avec la canicule, on les sort 20 minutes.»

Des promenades raccourcies, mais arrosées. Tout est fait pour rafraîchir les chiens, qui en profitent pour se défouler. Pour rassurer les propriétaires, des photos et vidéos des toutous sont postées sur les réseaux sociaux. Le rythme est intense pour l’équipe, mais la durée de pension facilite le travail.

«En période de vacances, nous arrêtons les pensions à la journée, ajoute Julien Landais. Ainsi, comme les chiens restent pour plusieurs jours, nous n’avons pas à leur trouver des copains différents tous les jours.» La demande ne faiblit pas, les prochaines vacances sont déjà complètes.

Pour laisser son chien en colonie, comptez 35 francs par jour, croquettes comprises. Les prochaines vacances sont déjà complètes et les alternatives sont peu nombreuses. D’après le service du vétérinaire cantonal, Genève compte moins de 300 places en pension.