Vielle-ville: un morceau du plafond de sa chambre s'effondre en pleine nuit

Un morceau de plafond qui s’effondre en plein sur son lit. C’est ce qui est arrivé à un locataire de la vielle-ville. Il demandait depuis un an à la régie ou au propriétaire d’intervenir, en vain selon lui. Des solutions existent pourtant dans ce genre de situation qui peut avoir des conséquences dramatiques.

Il y a des problèmes bien plus graves dans le monde, dit-il. N’empêche que Michaël Flaks a failli recevoir un bout de plafond sur la tête. « La semaine dernière, en rentrant en pleine nuit, je m’aperçois que le plafond est en train de tomber, ainsi que des centaines ou des milliers de litres d’eau accumulés dans le plafond! »

Appartement "hostile"

Dans son appartement de la vielle-ville, cet avocat et haut fonctionnaire à la retraite a subi pas moins de 5 dégâts d’eau en 1 an. Sa précieuse collection de livres anciens n’a pas résisté à un important ruissellement. Tout serait dû, selon lui, à la négligence de la régie. Un manque d’entretien de l’immeuble et d’importants travaux dans l’appartement du dessus en seraient la cause. « C’est un appartement devenu hostile » soupire le locataire. « Chaque fois que je rentre, je me demande quel plafond va encore s’effondrer et si je suis en sécurité. »

Peinture et indemnité

Contacté, le propriétaire de l’immeuble, l’Hospice général, expliquent que la régie s’est rendue à chaque fois sur les lieux. Le versement d’une indemnité et le réfection des peintures de tout l’appartement viennent d'être décidé la semaine dernière. Christian Dandres de l’ASLOCA précise que s’il y a danger, le propriétaire se doit de prendre des mesures urgentes. Et de faire des travaux. « Le propriétaire devrait offrir de faire rapidement ces travaux, qui ne sont pas de simples travaux de peinture. » De plus, «le locataire peut demander des réductions de loyer de 10 à 30 % selon les cas. »

Michael Flacks nous précise ce soir ne pas avoir été mis au courant des propositions d’arrangement de l’Hospice général. Il pourrait saisir le Tribunal des baux et loyers. Un comble pour cet ancien président suppléant de ce même tribunal.