Villa Zep, référendum lancé
Le PLR a décidé de lancer un référendum contre l’acquisition de la villa de Zep par la Ville de Genève. Ils ont été suivis aujourd’hui par les Vert’libéraux. Leurs partenaires du Centre se prononcent ce soir tout comme l’UDC. Du côté des partisans de l’achat de cette demeure patrimonial et de son parc, on veut trouver des solutions pour ne pas rater ce qu’ils nomment comme «une opportunité à ne pas manquer».
La vente de cette maison de Maitre et de son parc de 35 000 carré de terrains apparait de plus en plus incertaine. Alors que le Conseil municipal de la ville de Genève avait validé cette acquisition à hauteur 21,5 millions de francs en plénière, le PLR a décidé hier en assemblée générale de lancer un référendum. «Pour le PLR, il est essentiel de consulter la population pour cet achat qui présente beaucoup d’incertitudes. Non seulement sur les frais d’entretien, mais aussi sur l’affection de cette maison dont on ne sait, à ce stade, que faire», estime Michèle Roulet, conseillère municipale PLR
Réferendum lancé, la vente s'annonce fortement compromise
Les partisans de cette acquisition par la ville s’étaient réunis la semaine dernière pour mettre la pression : leur argument massue : un référendum compromettra définitivement la vente, disaient-ils, car elle doit avoir lui au plus tard en janvier. Malgré ces arguments, les Vert’libéraux ont passé outre ce midi. Ils se lancent aussi dans la récolte de signatures. «La réalité du propriétaire, la réalité politique et la réalité démocratique ne sont pas les mêmes. Philippe Chappuis a des contraintes et nous la volonté de partager cette discussion de façon publique avec la population. Maintenant soit il trouve une solution pour attendre, soit il trouve un autre acheteur, argumente Boris Calame, candidat Vert’libéral à l’exécutif Ville de Genève.
Pour sortir de l’impasse et ne pas rater «une opportunité à ne pas manquer», le collectif de soutien au futur parc de la campagne Masset, demande au à l‘exécutif de la ville d’agir: «la Ville pourrait acquérir le domaine en attendant le résultat du référendum. Elle pourrait le revendre en cas de non dans les urnes. Cela permettrait de respecter l’avis du peuple», explique Aude Martinot, membre du collectif.
Cette solution est-elle envisageable ? C’est «légalement impossible», répond le Conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez. Contacté, Philippe Chappuis nous a indiqué qu’il ne ferait «aucune déclaration».
Après le PLR et les Vert’Libéraux, le Centre s’est prononcé dans la soirée en faveur d’un éventuel référendum tout comme l’UDC. Les référendaires devront récolter 2 400 signatures d’ici fin la fin janvier.