Bellevue veut garder son âme villageoise même si elle grandit

À Bellevue, cinq femmes et un homme briguent le Conseil Administratif. Dans cette commune lacustre, la population a passablement augmenté lors de la dernière législature. Priorité des candidats: maintenir l'esprit villageois de Bellevue tout en protégeant au mieux la population des nuisances sonores.

Le jeu est ouvert à Bellevue. Deux postes sont laissés vacants au Conseil administratif, ce qui aiguise logiquement les appétits électoraux. 

Seul parti présentant deux candidats sur sa liste, le PLR mise sur la continuité. La sortante Mylène Schopfer-Sandoz et son colistier Jean-Marc Carrillo veulent avant tout préserver l’esprit villageois dans cette commune qui s’est fortement développée récemment. «Nous sommes passés de 2019 à aujourd'hui de 3'300 à 4'100 habitants, explique la conseillère administrative sortante. Nous avons accompagné cette croissance en la maitrisant, nous avons continué d'offrir des infrastructures à nos habitants». Son compère sur le ticket PLR ajoute: «J'aimerai que Bellevue reste la même, que nous continuions à nous rencontrer, que cela reste sympathique de vivre dans cette commune lacustre».

Également présent à l’exécutif avec un siège, le groupement de gauche Bellevue d’Avenir lance Anne Thorel Ruegsegger. Conseillère municipale depuis 6 ans, elle souhaite mieux organiser la prise en charge préscolaire dans la commune. Au cœur de son engagement également, permettre à toutes les générations de bénéficier de prestations. «Notre population augmente et l'offre de nos prestations doit s'adapter, développe-t-elle. La cohésion sociale, c'est permettre aussi bien aux enfants, aux actifs ainsi qu'aux seniors de profiter de ces offres».

Des néophytes chez LJS et au Centre

Au rayon des nouvelles candidatures, Pascale Balestra se lance sous les couleurs LJS. Présente à Bellevue depuis près de 40 ans et active dans diverses associations, elle propose un projet de mobilité. Créer une ligne de mouettes reliant directement la commune au centre-ville. «L'idée, c'est de profiter de la ligne Corsier-Bellevue créée par Lombard Odier ce printemps. Nous voulons en développer une en mouette jusqu'au centre-ville. Je suis appuyé par le canton et tout est possible», affirme Pascale Balestra.

Autre candidate novice en politique, Virginie Romagnoli pour le Centre. Cette dernière compte amener des solutions concrètes à la problématique centrale des nuisances aériennes, ferroviaires et routières dans la commune. Mais en privilégiant toujours le dialogue. «Nous souhaitons que les travaux soient plus espacés pour privilégier le calme et le bien-être de la commune, indique-t-elle. Je suis partisane d'une politique proche des habitants et des commerçants».

Déjà candidate en 2020, Virna Conti se présente à nouveau sous la bannière UDC. Elle complète ainsi un panorama électoral large et varié. Avec six personnalités candidates pour trois places, les Bellevistes auront l’embarras du choix.