Quentin Stauffer: «On espérait pouvoir présenter Tobia»
Tobia Schnebli s’est retiré de la course au Conseil administratif de la Ville de Genève. Quentin Stauffer, du Parti du travail dénonce une décision imposée par ses alliés. Il visait un ticket de gauche à 5 candidats pour le second tour.
La gauche combative ne sera pas représentée au second tour des municipales à Genève. Ensemble à gauche a choisi de ne pas présenter Tobias Schnebli au second tour. Quentin Stauffer, représentant du Parti du travail, déplore cette décision.
«On espérait pouvoir présenter Tobias au deuxième tour», affirme-t-il. Le Parti du travail voulait continuer à faire entendre une voix de gauche combative. Par respect de l’alliance, le Parti du travail s’est rangé à cette décision. Un retrait que Quentin Stauffer qualifie de regrettable, dans un contexte où la droite et l’extrême droite gagnent du terrain.
Crainte d’un virage à droite
Il ne cache pas ses inquiétudes face à une possible victoire du PLR ou à une alliance du PS avec le centre. «On a une petite crainte qu’une partie du PS gouverne avec Le Centre, peut-être avec le PLR», déclare-t-il. Il met aussi en garde contre la montée de l’extrême droite dans les quartiers populaires, qu’il accuse de défendre les intérêts des milieux immobiliers et de contribuer à la précarisation des classes populaires.
«On doit tout faire pour éviter que la droite gagne un siège au Conseil administratif.» Il rappelle que Genève doit rester une ville progressiste et appelle les électeurs à la vigilance face aux programmes d’austérité défendus, selon lui, par la droite.
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Malgré ce revers, la gauche combative sort renforcée du scrutin: deux sièges supplémentaires au Conseil municipal. «C’est une grande réussite», se réjouit-il, saluant le programme commun établi avec les autres composantes de l’alliance. Il affirme que l’entente tient bon et que la gauche combative est prête à se battre, y compris par voie de référendums, contre toute mesure jugée néfaste pour les Genevois.