Regardez le débat entre Tobia Schnebli et Skender Salihi

Les deux aspirants au Conseil administratif ont débattu des enjeux clés de la Ville de Genève : logement, sécurité, aménagement et soutien social.

Les deux candidats ont mis en avant des priorités sociales, même si leurs perspectives divergent. Tobias Schnebli (EàG) a défendu le rôle de Genève comme « contrepouvoir » face aux autorités cantonales, en soulignant la nécessité de renforcer les mesures d’aide pour les 40% de la population ayant besoin de subsides pour l’assurance maladie. «Genève est la troisième ville la plus chère au monde. Nous devons agir contre la précarisation croissante », a-t-il affirmé.

Skender Salihi (MCG) a quant à lui mis l’accent sur l’emploi comme levier contre la précarité. «Il est essentiel d’engager les personnes sans emploi dans des postes communaux», a-t-il déclaré, en soulignant l’importance de logements sociaux, avec un budget municipal de 17 millions dédié à ces projets.

Sécurité: un sujet clivant

La question de l’armement de la police municipale a divisé les candidats. Skender Salihi, lui-même policier cantonal, a plaidé en faveur d’une formation et d’un armement accru pour répondre aux nouveaux défis sécuritaires. Tobia Schnebli s’y est opposé, prônant une approche axée sur la prévention et la présence non armée pour renforcer le sentiment de sécurité.

Aménagement et végétalisation: des convergences

En matière d’aménagement, les deux candidats se sont retrouvés sur certains points. Tobia Schnebli a rappelé son opposition au projet de passerelle et prôné la rénovation du Pont du Mont-Blanc. Tous deux se sont accordés sur la nécessité de végétaliser des espaces comme la plaine de Plainpalais, un projet soutenu par une pétition déposée par Skender Salihi. «Les Genevois veulent des espaces verts accessibles», a-t-il insisté.