Simon Brandt tête de liste LJS pour conquérir la Mairie de Genève
Le parti de Pierre Maudet, Liberté et Justice Sociale (LJS), ambitionne de franchir le seuil du Conseil municipal de la Ville de Genève le 23 mars prochain. Pour y parvenir, il mise sur Simon Brandt, son chef de file et ex-élu PLR, qui veut incarner un «parti Radical version 2.0».
Candidat également à la Mairie, Simon Brandt était accompagné de trois autres candidats LJS en lice pour le Conseil municipal lors de la présentation de son programme. Le parti n’est pas venu les mains vides, dévoilant deux nouveaux projets:
La gratuité des abonnements TPG pour les aînés alors que le canton ne prend en charge que 50% du montant, LJS propose que la municipalité prenne en charge les 50% restant.
Un dédommagement des riverains et entreprises victimes de nuisances : Simon Brandt détaille la proposition : «Si une rue dépasse régulièrement les normes de bruit et que la Ville de Genève tarde à l’aménager correctement, alors les habitants doivent être indemnisés.»
Un retour après un traumatisme
Ancien conseiller municipal PLR, Simon Brandt est un revenant de la politique genevoise. Candidat en 2020, il avait été arrêté à trois mois du scrutin, soupçonné de violation du secret de fonction. Une affaire qui l’a marqué : «Il m’a fallu du temps pour me reconstruire. Peu de gens auraient pu se relever après une telle mésaventure.» Finalement blanchi, il attend toujours que le Tribunal fédéral se prononce sur la légalité de son arrestation.
Malgré cela, il affirme avoir tourné la page et veut reprendre le combat politique: «J’aime faire de la politique, cela fait 20 ans que je suis conseiller municipal.»
Une bataille pour le quorum
Pour entrer au Conseil municipal, LJS doit atteindre le seuil électoral nécessaire. Un défi que Laurent Seydoux, député et responsable de campagne du parti, estime à portée de main: «Nous avions déjà dépassé ce fameux quorum aux élections au Grand Conseil, alors que personne ne nous attendait.»
Au fil de la campagne, LJS a déjà présenté deux autres propositions: des référendums de proximité et des bons de garde pour les familles en manque de places en crèche.
En tout, le parti présente des listes dans 10 communes genevoises. Reste à voir si Simon Brandt et ses colistiers réussiront à imposer LJS comme une nouvelle force en Ville de Genève.