Un vent de renouveau souffle sur Céligny
Les élections municipales marquent un tournant pour Céligny. Le renouvellement de l’exécutif et du Conseil municipal s’opèrera sur deux listes. Pour la première fois en plus de 40 ans, l’enclave genevoise vivra donc une élection ordinaire non-tacite.
Un vent de fraîcheur souffle sur Céligny. Ces élections municipales marqueront un renouvellement conséquent des élus tant à la Mairie qu’au Conseil municipal. Pour revoir une élection ordinaire, non-tacite dans la commune, il faut remonter au siècle dernier. Mais cette année, les Célignotes auront le choix entre deux listes.
D’un côté, la sortante Sabine Chassot-Leiglon, accompagnée de deux novices, Marco Lopes Dias et Hocine Hamel motivés de se lancer à l'exécutif. La liste «Céligny 2030» se réjouit de devoir faire campagne, estimant gagner en légitimité dans le cas où ils seraient élus.
Pour les deux co-listiers néophytes, l’engagement en politique apparaissait comme une évidence. Tous deux habitent la commune depuis plusieurs dizaines d'années et voulaient rendre la pareille à Céligny.
4 candidats à l'exécutif, 16 pour le Conseil municipal
Face à «Céligny 2030», la liste «dialogue et participation», emmenée par Gabrielle Bussard, seule pour l'exécutif, qui avait déjà tenté sa chance en vain à l’élection complémentaire du Conseil administratif au mois de juin. Sa motivation reste intacte. Pour la candidate, il est impératif de mieux sonder la population avant d'avancer concrètement sur des projets.
Avec près de 870 habitants, les finances de Céligny sont à l’équilibre, mais restent tributaires de quelques grands contribuables de la commune. Le nouvel exécutif devra travailler sur la croissance démographique du village à travers la construction de trois nouveaux immeubles, déjà combattus par référendum en 2023.
En juin 2024, l’élection complémentaire d’un siège de l’exécutif avait mobilisé les Célignotes pour la première fois depuis le siècle dernier. Plus de 54% des citoyens s’étaient rendus aux urnes.