Genève

À Genève, le Palais des Nations reste dépeuplé

03.03.2021 18h11 Rédaction

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Depuis un an, la Genève internationale s’est convertie au télétravail. Les grandes salles de conférences n'acceptent pas plus de 5 participants. Cette impression de vide, immortalisée en photos par la directrice générale des Nations unies à Genève, s'expose dans les rues de la ville de Genève.

L’enjeu est de taille. Mobiliser la communauté internationale sur la préservation des forêts où vivent près de 300 millions de personnes et une biodiversité menacée. Ce mercredi 3 mars marque comme tous les ans, la journée mondiale de la vie sauvage. L'événement aurait pu se tenir dans l’une des salles de conférences du Palais des Nations mais il n’en sera rien en raison des restrictions sanitaires en vigueur. Aujourd’hui, ces salles de conférence exceptionnelles dont la capacité peut atteindre jusqu’à 1939 places, n’acceptent pas plus de 5 personnes conformément aux règles édictées par la Confédération. La séance du jour s'est déroulée en ligne avec une alternance de messages enregistrés et de débats orchestrés depuis Genève.

Le Palais des Nations déserté s’expose en ville.

Dix-sept photos noir et blanc, rares dans l’histoire du Palais des Nations, ont été prises par Tatiana Valovaya, la ​directrice générale des Nations unies, à Genève.
Il y a un an, face à la désertification soudaine des lieux, Tatiana Valovaya a capturé la scène dans les salles et couloirs, désertés par le personnel. Jusqu’au 17 mars, ces clichés historiques sont présentés sur 160 panneaux dans les rues de Genève avec le concours du centre photographique de Genève.

Philippe Verdier