Genève

À Nyon, Daniel Rossellat veut rempiler

06.11.2020 19h41 Rédaction

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À Nyon, les élections auront lieu en mars prochain et le syndic Daniel Rossellat espère garder son poste. À 67 ans, celui qui dirige aussi le célèbre Paléo Festival, estime qu’il a encore beaucoup de projets à mener dans la ville au bord du Lac Léman. « Nyon est une belle ville en mutation. Beaucoup de choses vont se concrétiser dans les prochaines années.»

Avant d’annoncer sa candidature à sa propre succession, Daniel Rossellat a organisé un sondage auprès de la population. Un moyen pour le syndic hors parti qui ne bénéficie pas des appareils politiques habituels, de mesurer l’opinion de la population au sujet des grands projets en cours dans le district. 

Nyon, ni genevoise, ni lausannoise

En plein développement, Nyon voit son taux de vacances des logements stagner malgré une politique de construction très importante. «On ne doit pas dire stop au développement mais faire en sorte qu’il soit le plus maîtrisé possible. Nous devons tout faire pour éviter d’être une cité dortoir.» Un véritable risque pour la ville de Nyon qui compte aujourd’hui beaucoup de genevois en fuite face à la pénurie de logements dans la cité de Calvin.

Quand on lui demande de quelle ville voisine le syndic se sent-il le plus proche, il n’hésite pas: Genève. C’est notamment là qu’il a fait ses études et passé son permis de conduire. Pour beaucoup d’aspects, la ville de Nyon est partagée entre les deux centres urbains. «Une partie du district de Nyon supportait Servette dans les grandes heures et l’autre était pour Lausanne», dit-il en souriant. Daniel Rossellat insiste toutefois: si Genève est la capitale économique et Lausanne la capitale politique, Nyon n’est pas une banlieue des deux villes. «Il y a une vraie identité nyonnaise et ça, ça me réjouit.»

 

Léa Frischknecht