Genève

L'agenda chargé du Conseil d'État élu

08.05.2018 18h09 Rédaction

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Le 31 mai le Conseil d’État prêtera serment à Saint-Pierre devant le Grand Conseil. Mais un agenda chargé attend le nouveau gouvernement d’ici-là. Les réunions du Conseil d’État élu ont commencé ce matin déjà et se poursuivront la semaine prochaine, sans la Chancelière, dans un lieu tenu secret, en dehors de l’Hôtel de Ville. Pierre Maudet, le doyen de fonction, dirige ces séances. À l’ordre du jour, 4 points.

1. Quel président ?
Peu de suspense. Pierre Maudet devrait endosser le costume. Élu à la majorité absolue au premier tour, l’homme fort du gouvernement n’est a priori pas contesté pour ce rôle. 

2. Quel chancelier ?
Après le départ d’Anja Wyden Guelpa, le gouvernement élu doit lui trouver un successeur. Son rôle: organiser les séances du Conseil d’État et diriger les dépouillements des votations et élections. Aucun nom ne circule, mais cette personne se doit de bien connaître l’administration. Probablement, un haut-fonctionnaire actuel.

3. Quelles priorités ?
Cap ensuite sur la feuille de route politique pour les 5 ans à venir. Elle sera matérialisée dans le discours de Saint-Pierre, prononcé par le nouveau président du Conseil d’État, devant le Grand Conseil réuni à la Cathédrale. 

4. Quels départements ?
5 sortants, 2 nouveaux, une majorité modifiée avec le départ de Luc Barthassat: le découpage des départements s’annonce serré, surtout que Pierre Maudet, en plus de sa charge de président, devrait assumer une politique publique. Par exemple, la sécurité. Mais rien n’est fixé dans le marbre. Un jeu de chaises musicales s’annonce. 

Ces 4 questions tranchées, elles seront avalisées le 24 mai par le Grand Conseil qui aura le dernier mot. Ce n’est que le 1er juin que le Conseil d’État et le chancelier entreront officiellement en fonction, au terme d’une première séance fixée exceptionnellement un vendredi.

 

Jérémy Seydoux