La Fédération genevoise de coopération agit pour le Sud

La Fédération Genevoise de Coopération (FGC) est née en 1966 sous l’impulsion de citoyens militants genevois, une composante moins connue de la Genève internationale. Aujourd’hui cette institution compte 60 associations membres.

La FGC compte huit personnes salariées à temps partiel. Une quarantaine de bénévoles travaillent en commissions pour remplir deux principaux objectifs:

- Au Sud, le soutien à des projets menés par ses associations membres. En 2017, 124 projets ont reçu un soutien financier. La moitié d’entre eux ont été développés en Afrique et un tiers en Amérique latine. On compte aussi quelques projets en Asie. Les projets de coopération au développement représentent 90% du budget de la FGC.

- A Genève, la sensibilisation sur la coopération au développement. Elle se fait à travers divers événements, des tables rondes jusqu’aux pièces de théâtres.

Pour mener ces actions, la FGC reçoit environ 11 millions de francs de la part de plusieurs collectivités publiques. Pour les projets au Sud, elle compte actuellement sur quatre bailleurs. Au niveau national, la Direction du développement et de la coopération contribue à 30% du budget de la FGC. La part de l’Etat de Genève représente 22%. Enfin au niveau communal, la contribution de la Ville de Genève s’élève à 20%. 18 autres communes contribuent à 28% du budget de la FGC.

La Fédération verse ces sommes à ses 60 associations membres, car ce sont elles qui réalisent les projets sur le terrain.

Les collectivités publiques se sont engagées à travers des lois à mener une politique active en matière de solidarité internationale. Adoptée en 2001 à Genève, la Loi sur la Solidarité internationale précise que le canton doit consacrer au moins 0,7% de son budget de fonctionnement à la solidarité internationale.

La Suisse vise également cet objectif. Mais il reste encore du chemin à parcourir. En 2017, le pays atteint en moyenne 0,46%.