La confrérie du Gruyère intronise 41 nouveaux membres
C’était la grande fête du gruyère ce week-end à Genève. A cette occasion, la confrérie du gruyère a intronisé plus de 40 nouveaux membres lors d’une cérémonie. Qui sont ces braves compagnons et ces gentes dames ? Comment est organisée cette confrérie ? Et dans quel but ? Denis Palma.
Samedi matin, l’ambiance est studieuse dans cette salle des Vieux Grenadiers à Carouge. D’un côté, le Grand maitre fromager fribourgeois et de l’autre une quarantaine disciples qui boivent ses paroles comme du petit-lait.
Cette initiation doit leur apprendre l’importance du rôle joué par les producteurs de lait, fromagers et affineurs dans la fabrication du Gruyère AOP.
Et c’est maintenant le grand moment de la journée : le 107 chapitre de la confrérie du gruyère peut débuter. Cette cérémonie est dirigée par les membres du conseil ici au manteau et chapeau marron, tous originaires des cantons producteurs de gruyère.
Les outils de fabrication du Gruyère AOP sont mis en scène. Puis, le CV de chaque prétendant est déclamé à la criée avant que chacun promette ou se jure fidélité à la confrérie du gruyère.
Organisée deux fois par an, elle vise à introniser les nouveaux membres. Pour y arriver, il faut être parrainé par deux membres mais pas seulement.
Ce solide compagnon est déjà membre de la société des vieux grenadiers. Un cumulard qui assume sans problème.
Parmi les nouveaux membres de la confrérie du jour quelques personnalités : à commencer par l’ambassadrice du Vietnam, qui est une immense fan de gruyère :
On pouvait aussi compter Marie Barbey Chappuis comme gentes dames. Car sa grand-mère est originaire de Gruyère mais adhérer à ce type confrérie sert aussi à se rapprocher des électeurs, non ?
Pour célébrer l’organisation de ces 107 chapitres, toute la confrérie a investi la rue de Carouge pour rejoindre la maison de quartier de plainpalais où tous ces ambassadeurs du gruyère AOP ont pu affiner leurs palets lors d’un repas ou bien sûr le gruyère a été omniprésent.
Denis Palma