Genève

La mauvaise réputation du silure est surfaite

02.07.2019 17h31 Rédaction

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Le silure a colonisé les eaux genevoises. Du haut de sa mauvaise réputation, le poisson ne semble pas avoir impact néfaste sur la biodiversité du lac et du Rhône.

C’en est devenu un hit de l’été : la présence du silure dans le Léman et dans le Rhône agite les conversations dès que la météo est à la baignade. La couverture médiatique du silure est expliquée par le physique du poisson, gros et très visible.

La principale crainte qui entoure la présence du silure est sa capacité à attaquer les baigneurs, ce que démentent Christophe Ebener, président de la Fédération des Sociétés de Pêche Genevoises, et David Grimardias, adjoint scientifique à l'HEPIA.

Le nombre d’études sur ce poisson se multiplie ces dernières années. Le but est de déterminer si le silure a un impact néfaste sur la biodiveristé des eaux genevoises. Même si les études sont encore naissantes, il faut tempérer l'impact du silure, qui n'a pas l'air si important.

Malgré son statut d’indésirable, le silure semble donc moins problématique qu’il n’y paraît. Il convient même de lui accorder un bon point, puisque le silure fait partie des rares poissons qui sont bons parents.

La Confédération considère quand même le silure comme un indésirable. Les pêcheurs doivent donc le tuer en cas de capture.

Vincent Ulrich