Genève

La vache d'Hérens, entre force et douceur, deuxième épisode

08.07.2020 16h10 Rédaction

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Des luttes violentes d'un côté. Une bête affectueuse de l'autre. Voici le paradoxe de la vache d’Hérens : combattive par nature, mais intelligente et proche des hommes. C'est ce que nous découvrons dès nos premiers instants à l'alpage. 

Dès l’inalpe, soit la montée à l’alpage fin mai, les premières luttes s’organisent. Elles sont au nombre de sept à huit par jour. Au fil du temps, une vache se dégage des autres, la Reine. Cette dernière adopte une véritable attitude de leader. 

Samuel Terrettaz ne sort jamais sans son petit carnet. À l’intérieur, il y inscrit les luttes du jour au fur et à mesure, signalant la vainqueure. Contrairement à Samuel, difficile pour nous bénévoles de reconnaître les vaches de loin lors des luttes. Leur numéro, affiché sur une pancarte au cou nous aide. 

Classement des vaches

Pas de vache Marguerite ici. Mais des bêtes nommées en fonction de la première lettre de la mère. Parmi les 84 vaches, une trentaine est aux Terrettaz. Ainsi que des mozzons, soit les jeunes vaches, et les veaux. Le reste appartient à d’autres propriétaires. Ces derniers sont informés chaque jour des luttes et du classement.

Cette année avec le Coronavirus, les combats de reine n’ont pas lieu. Pour Samuel, il faudra attendre quelques mois, avant d’entrer dans l’arène, et pouvoir mesurer ses vaches aux concurrentes.