Genève

Le PS veut une allocation cantonale de rentrée scolaire

27.08.2020 18h04 Rédaction

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Donner 200 CHF par élèves. Le parti socialiste propose une allocation cantonale de rentrée scolaire. Cette enveloppe serait versée uniquement en 2020 pour aider les familles modestes et la classe moyenne dans un contexte de crise économique liée au COVID-19.

40 000 élèves concernés 

Car en cette période de crise sanitaire, la rentrée scolaire coûte cher aux parents. Le socialiste Sylvain Thévoz propose de leur donner un coup de pouce : une aide de 200 CHF par élève. Qui serait concerné ? tout enfant âgé de 4 à 18 ans. Soit 40 000 élèves du canton. Qui y aurait droit ? Une famille monoparentale, par exemple, avec un enfant dont les revenus annuels n’excèdent pas les 121 000 CHF ou un couple avec deux enfants dont les revenus ne dépassent pas 127 000 CHF par an. 

Une allocation aussi pour la classe moyenne 

Le PS veut aider les plus modestes mais aussi la classe moyenne. "Il sera dommage de priver de cette allocation pour des familles qui sont à la limite voir en dessous parce qu'un parent a perdu son emploi, ou parce qu'un nouvel enfant arrive. On sait que ces sont des moments de vie extrêmement compliqué, explique le député socialiste. "

Le PLR refuse d'entrer en matière  

Au Grand Conseil, le PLR refuse d’entrer en matière sur ce qu’il considère comme un énième aide financière liée au COVID. "Les comptes 2020 accusent 1 milliard 200 millions de déficit. Donc ce n'est peut-être pas le moment de faire ces demandes là! Mais nous sommes d'accord de rentrer en matière à condition que les intelligents auteurs de ce projet de loi nous disent où il faut couper? Notamment dans l'instruction publique quels postes il faut couper pour pouvoir distribuer cette allocation aux enfants", ironise le député PLR Jean Romain 

Un rôle communal selon le PDC

Pour le PDC, cette aide ferait doublon avec les allocations rentrées scolaires de la ville de Genève. Selon le parti de la famille, cette allocation revient aux communes. "Ce sont les communes qui ont les infrastructures, l'accompagnement social et qui connaissent aussi les familles qui sont les plus amème d'avoir ce lien et amener les finances nécessaires, relève la députée PDC Patricia Bidaux

Un coût de 8 millions de Francs

Le projet de loi a été renvoyé aujourd’hui en commission sociale pour y être examinée. Selon le Parti à la rose, une enveloppe de près de 8 millions de Francs serait nécessaire pour le financer.  

Denis Palma