Le partenariat médical public-privé porte à nouveau ses fruits
À Genève ce mardi, une seconde étude sérologique a été lancée conjointement par les secteurs publics et privés de la santé. Si l’étude précédente comprenait un échantillon représentatif de la population du canton, celle qui démarre aujourd’hui vise plus spécifiquement le personnel soignant ainsi que les autres métiers les plus exposés au Covid-19 comme les postiers ou les employés des magasins alimentaires.
Sur le plateau du Journal pour expliciter l’objectif recherché, la Dre Silvia Stringhini annonce : « les données récoltées serviront à comprendre si la séroprévalence est différente entre la population générale et celle exposée pendant la crise. » Les résultats ne chercheront donc pas à délivrer des passeports immunitaires en cas de présence d’anticorps, mais permettront d’estimer avec précision l’incidence de la maladie grâce à un suivi sur le long terme.
Au sujet du partenariat public-privé existant depuis le début de la crise sanitaire, Delphine Bachmann, co-responsable du projet, réagit : « quelque chose de très fort s’est créé. »
Rafael Pacheco