Genève

Notre rappel des lieux de dépistage et conditions d'accueil

30.10.2020 17h31 Rédaction

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Aux HUG, la tente provisoire de dépistage a laissé place à une structure en dur pour l'hiver. Et avec ce bâtiment, un nouveau système de flux pour les patients. «Les patients qui ont 99% de chances de ne pas avoir de complications sont envoyés à un endroit pour le test. Mais nous avons aussi mis en place une file pour ceux qui auront besoin d'une consultation médicale» explique le médecin adjoint responsable du secteur dépistage Hervé Spechbach. Le médecin Julien Salamun complète: «Cela permet de faire des examens complémentaires en déchargeant les urgences, mais aussi de faire un peu plus de tests Covid.»

Tester plus, tel est le challenge, tout en en évitant de surcharger les HUG. En tout à Genève, cinq centres officiels pour adultes testent. HUG bien sûr, mais aussi l’Hôpital de la Tour, la clinique de Carouge, le centre médical Qorpus et les Grangettes Hirslanden, ainsi que la clinique d’Onex seulement pour la pédiatrie. À cela s’ajoutent les laboratoires privés disséminés dans le canton. 

Conditions d'accueil

Mais attention aux conditions d’admissions et coûts. Avec Symptômes, toutes les structures vous accueillent. Le test est remboursé dans les six centres agréés. Mais non remboursé dans les laboratoires privés si vous venez sans prescription médicale. Sans symptômes, vous ne serez pas testés dans les centres agréées sauf si vous êtes envoyé par le médecin cantonal. Dans les autres cas, si vous voulez simplement effectuer un test sans symptômes ni prescription, il sera à vos frais.

Tests rapides 

Les tests se font encore par voie nasale, avec le système PCR. Mais des tests rapides, avec résultat en vingt minutes, devraient être introduits rapidement comme annoncé mercredi dernier par le Conseil Fédéral. Alain Berset veut 50’000 tests rapides par jour, pour les déployer en pharmacies et cabinets et ainsi accentuer la quantité de tests réalisés. Mais il faudra attendre pour cela la validation par les cantons et l’OFSP.

Céline Argento