Genève

Préserver l'Amazonie et la vie des peuples indigènes

05.02.2019 11h06 Rédaction

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On part en pleine Amazonie brésilienne, à la rencontre du peuple indigène Yanomami. Sa culture et son territoire sont menacés par le contact de plus en plus fréquent avec la société non-indigène. L’association genevoise Mouvement pour la Coopération internationale accompagne cette population dans la défense de ses droits.

Il faut 36 heures de bateau depuis Manaus pour atteindre le village de Tabuleiro. La population Yanomami vit dans la forêt équatoriale à la frontière du Brésil et du Venezuela. Un territoire équivalent à deux fois la Suisse, peuplé par seulement 25'000 personnes. Ces semi-nomades vivent essentiellement de la pêche et de la cueillette. Mais cet espace est très convoité.

« Les gouvernements veulent détruire notre territoire. Ils veulent favoriser l’installation de chercheurs d’or, d’exploitations minière. Ils veulent détruire notre langue et nos connaissances » s’insurge un leader traditionnel.

L’arme de défense choisie : l’éducation. Des leaders, enseignants et agents de santé de la communauté, sont formés pour faire valoir leurs droits auprès du gouvernement. Le projet soutenu par le Mouvement pour la Coopération internationale vise aussi à renforcer l’identité culturelle des Yanomami. Selon un leader, cet enseignement est essentiel pour préserver un mode de vie traditionnel.

                                                                                                                                     Priscilia Chacón