Genève

Quel impact du coronavirus sur le sport amateur et professionnel?

08.03.2020 19h06 Rédaction

Constantin Georges et Roger Servettaz

Annulations d’évènements et matchs à huis-clos, le sport genevois et national est fortement perturbé depuis l’arrivée du coronavirus en Suisse. Sur le plateau des Sports, Vincent Ulrich a pris la température à la fois chez les amateurs et chez les professionnels.

Dans les différentes associations sportives du canton, l’ambiance reste bonne selon Roger Servettaz, président de l’Association Genevoise des Sports. Au sein même du canton, les consignes sont identiques pour tous les clubs qui peuvent notamment maintenir leurs entraînements. Les problèmes surviennent plutôt lorsque les équipes genevoises reçoivent ou vont rencontrer des clubs de l’extérieur, les décisions étant prises au niveau cantonal. Mais ces nombreuses annulations ne représentent pas un risque pour les années à venir selon Roger Servettaz. «À ma connaissance, il n’y a pas trop de risques dans la mesure où les frais engagés peuvent être couverts par les sponsors.»

Du côté des professionnels, l’ambiance dans les vestiaires du Servette FC reste bonne également, malgré la suspension du championnat jusqu’au 15 mars. Toutefois, si le Conseil Fédéral décide de maintenir l’interdiction des événements avec plus de 1000 personnes au-delà de cette date, les clubs devront décider s’ils veulent continuer le championnat à huis-clos, ou l’arrêter, sept matchs avant la fin. Pour Constantin Georges, administrateur délégué du Servette FC, la position de son club est claire: «Le Servette FC est convaincu qu’il faut terminer le championnat, ne serait-ce que sportivement.» Après de nombreux calculs financiers, le club genevois a établi que les pertes, bien que très importantes dans les deux situations, seraient légèrement moins conséquentes en cas de maintien des matchs à huis-clos. Dans une telle situation, Constantin Georges estime cette perte à 1,2 voire 1,4 millions de francs.

 

Léa Frischknecht