Genève

Quelles différences entre polices municipale et de proximité ?

05.02.2019 13h53 Rédaction

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Armer les policiers municipaux, l’idée fait son chemin. Elle viendrait compléter la liste de prérogatives supplémentaires accordées aux polices municipales depuis 2010. Celles-ci sont sous l’autorité des Maires. Mais depuis peu, le Canton possède aussi sa police de proximité. La distinction est de plus en plus ténue.

En dehors d’événements spéciaux comme la visite du Pape, les municipaux ne sortent pas de leur commune, la pol prox est amenée, elle, à intervenir sur un territoire plus élargi. Les deux corps sont amenés à régler les problèmes de bruit, salubrité publique, circulation, sauf sur l’autoroute, alcool au volant et excès de vitesse. En 2017, la police municipale de la ville est intervenue sur 31’000 cas, dont 5’000 transférés par la police cantonale. Toutefois, les cas de violence, d’accidents avec blessés ou encore de braquage sont de la compétence de la cantonale. 

Pour remplir leur mission, les municipaux peuvent interpeller, détenir un individu au poste jusqu’à 24h, procéder à des contrôles d’identité, des fouilles et des perquisitions. Ils peuvent également coller des contraventions. Tout comme leurs collègues de la police cantonale. 

En revanche, les agents de police municipale sont équipés d’un bâton tactique, de menottes et d’un spray, style spray au poivre. Seule l’arme à feu n’est pas prévue dans leur dispositif, ainsi que le taser. 

Enfin concernant la formation, les tests d’entrée sont les mêmes. Les municipaux sont ensuite dirigés vers le centre de formation de la police et des métiers de la sécurité, durant 8 mois. Alors que les policiers partent un an pour Savatan. 

 

Jérémy Seydoux