Genève

Sur le plan économique, Pierre Maudet souhaite que personne ne soit oublié

30.04.2020 20h30 Rédaction

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«Le 11 mai, ce sera le début d’une nouvelle normalité, mais ce n’est que le début.» Si l’annonce du gouvernement concernant le redémarrage éclair de l’économie au 11 mai prochain donne à se réjouir, le conseiller d’État Pierre Maudet se dit lui «inquiet par l’ampleur des réouvertures.» Il explique : «Il va falloir respecter les prescriptions sanitaires et pour ça, il faudra un peu de temps, d’organisation et de préparation. Cette montée en puissance doit pouvoir se faire petit à petit.»  

Autre sujet important, l’aide financière apportée aux commerçants genevois. Depuis le mois d’avril, les commerces avec un loyer inférieur à 3'500 francs étaient autorisés à faire une demande d’exonération. Cette limite à dorénavant été élargie à 10'000 francs: «On s’est rendu compte qu’avec ces 3'500 francs de loyer, on créait un effet de seuil et c’est cette barre qu’on a voulu passer avec de nouvelles catégories.» 

Le combat n’est pour autant pas encore terminé: «Le gros des mesures prises par les autorités fédérales touche assez largement, mais laisse des angles morts.» Les indépendants avec un salaire annuel dépassant les 90'000 francs, les petits entrepreneurs, les femmes de ménage ou encore les intermittents du spectacle ne doivent pas être oubliés, explique le ministre genevois.

Elio Sottas