Genève

Uzma Khamis Vannini: «J’offre la possibilité à mon parti de choisir»

23.04.2024 19h30 Rédaction

Vannini

L’annonce a fait frémir l’assemblée des Vert-e-s lundi soir en Ville de Genève. Uzma Khamis Vannini a annoncé être candidate en vue des municipales de l’an prochain, indépendamment du maintien ou non de la candidature de Frédérique Perler.

Elle est la première à sortir du bois en annonçant sa candidature. Un message offensif destinée à la magistrate verte en poste? «Pas du tout, j’estime que la démocratie doit s’exercer», répond Uzma Khamis Vannini qui rappelle qu’elle est déjà candidate en 2020, face à Frédérique Perler.

Si le timing de l'annonce, quelques semaines après les embauches douteuses dans le département de Frédérique Perler. Uzma Khamis Vannini l'affirme: «C’est plus honnête de dire aux membres des Verts "Vous avez le choix".»

Un désaccord profond avec Frédérique Perler

L'affaire des embauches a écorné l'image du parti écologiste en Ville de Genève. Craint-elle pour le deuxième siège vert en cas de recandidature de Frédérique Perler? Uzma Khamis Vannini botte en touche: «Ce n’est pas à moi de le dire, c’est à la section de choisir». Sur le fond de l'affaire, la candidate explique être en désaccord avec la magistrate en poste. Pour Uzma Khamis Vannini, engager des personnes en provenance de Paris est bel et bien problématique, contrairement à ce qu'affirme Frédérique Perler. «Cela nous arrive d'être en opposition sur plein de thématiques», relève l'actuelle conseillère municipale.

Cette affaire atteste-t-elle d'une solidarité craquelée et d'une parole libérée au sein des Verts? «La parole a toujours été libre», estime la candidate à la candidature verte aux Municipales.

Avocate de formation et aujourd'hui députée suppléante, Uzma Khamis Vannini est conseillère municipale depuis 2015 et a présidé ce conseil de 2022 à 2023. Selon elle, sa candidature apparaît comme une aubaine pour la section des Vert-e-s en Ville de Genève, car elle permet à la démocratie de s'exercer: «J’offre la possibilité à mon parti de choisir entre minimum deux candidats», indique l'avocate.