Steve Roger: «une somme qui n’est pas extraordinaire»

Steve Roger, directeur général de l’OSR, explique qu’il n’a jamais été question de faire preuve d’opacité au sujet du salaire de son maestro: «L’Orchestre de Suisse romande a désiré, comme employeur, protéger son personnel en n’alimentant pas la presse avec ce type d’informations». 

Révélé par Léman Bleu, le salaire du maestro de l’OSR se chiffrant à 550’000 francs annuels bruts peut paraître mirobolant pour le grand public. Steve Roger réagit et énonce «un prix à payer» pour avoir un chef d'orchestre de la qualité de Jonathan Nott:

«C’est une somme qui n’est pas extraordinaire [...] ce sont des salaires qui correspondent à un marché»

Il rajoute que cette rémunération correspond aux montants que perçoivent les directeurs musicaux dans des structures équivalentes en Europe. Enfin, Steve Roger ne tarit pas d'éloges au sujet de Jonathan Nott: «nous sommes très fiers de compter parmi nous l'un des meilleurs chefs du monde musical classique».

«Il suffit d’entendre le niveau de l’orchestre aujourd’hui pour comprendre que cette rémunération est tout à fait en phase avec le travail demandé»

Une inexactitude dans l'audit

Après vérification, le rapport confidentiel du Contrôle financier de la Ville à notre disposition comprend une erreur. Les cachets du maestro n’ont pas évolué au cours des années, ils sont restés à hauteur du contrat initial signé, nous confirme Steve Roger, invité du Journal.

Contrairement à ce que mentionne l'audit, les voyages luxueux du chef lors de ses tournées continuent à être pris en charge par l'orchestre, à savoir la classe business en Europe, la first class hors Europe et les nuitées en junior suite dans un hôtel cinq étoiles. 

Pour rappel, son contrat prévoit un cachet de 28’000 francs pour une représentation, deux fois 23’000 francs si le même concert est doublé et 12’500 francs par concert similaire supplémentaire.