Genève

Mobilité douce: Oui pour le PLR, mais dans le respect des lois

12.04.2022 20h07 Rédaction

Diane Barbier-Mueller

Après la défaite en justice du Conseil d'Etat pour des pistes cyclables, Diane Barbier-Mueller revient sur le manque de stratégie pour faire avancer la mobilité douce à Genève.

La députée PLR au Grand Conseil ne mâche pas ses mots: «C’est une bonne leçon que l’on donne au Conseil d’Etat. Il y a des règles, il faut les respecter». En effet, l'actualité du jour a freiné les ambitions du département des infrastructures cantonal. Le Conseil d'Etat se voit forcé à revoir sa copie en ce qui concerne les pistes cyclables aménagées à la hâte lors de la crise Covid

Du côté du PLR, la décision ne surprend pas tant les règles de droit avaient été bafouées. Le vrai perdant de cette histoire semble être le climat: «le climat a un peu bon dos, on fait passer tout ce qu’on veut sur ce prétexte-là», déplore Diane Barbier-Mueller.

La droite coupable de freiner la mobilité douce?

Le besoin d’axes pour la mobilité douce est réel. Selon la députée, le PLR a envie de voir le vélo proliférer, mais à une simple condition: «on demande de respecter le droit». La politicienne du Grand Conseil souligne également la dimension sécuritaire qui doit être prise en compte: «En ayant une réelle vision, on pourrait développer tout un circuit sûr pour les usagers qui permettrait aussi de réduire les accidents».