Serge Dal Busco: «il faut passer à la phase "concrétisation"»

Les axes pour offrir des alternatives ont été présentés ce matin. Le canton veut 40% de trafic en moins sur les routes d’ici 2030.

Il ne s'agira pas uniquement d'offrir plus de mobilité douce aux Genevois pour atteindre les objectifs climat fixés pour 2030. Le conseiller d’Etat en charge du département des Infrastructures Serge Dal Busco s'explique: «Il faut non seulement électrifier notre parc d’automobiles, mais avoir en parallèle 40% de déplacement de voiture en moins»

Transfert modal indispensable

Les besoins de mobilité à Genève sont existants et pour les absorber, Serge Dal Busco constate que certains types d'usagers de la voiture devront revoir leurs habitudes de mobilité. Le transfert modal semble déjà avoir convaincu selon le conseiller d'Etat: «les comptages le montrent avec une augmentation de fréquentation entre 35% et 60% des nouveaux axes de mobilité. Le Léman Express cartonne avec plus de 60’000 passagers par jour. Les gens sont prêts à suivre.»

«Maintenant il faut passer à la phase "concrétisation", il y a une certaine urgence, il faut le reconnaître»

Politique plus radicale à l'horizon?

Du travail reste à entreprendre en sachant que «plus de 80% des personnes qui prennent la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail déclarent n'avoir aucune difficulté à se garer», explique le conseiller d'Etat. Il ajoute: «l’urgence climatique commande de changer nos habitudes, ce n’est pas une question de gauche, pas une question de droite, c’est juste le bon sens».