«Ce patrimoine arboré il faut le protéger comme nous protégeons le bâti»
Le conseiller administratif de la Ville de Genève en charge de l'environnement Alfonso Gomez détaille les raisons qui poussent les autorités à protéger le sol et les arbres des Bastions et du Jardin anglais.
Pour Alfonso Gomez, l'augmentation de la fréquentation des deux parcs et le changement climatique s'inscrivent comme deux piliers de la prise de conscience du Conseil administratif de la Ville.
«Ce patrimoine arboré il faut le protéger comme nous protégeons le bâti», lance l'élu qui souligne que le changement de volonté politique à ce sujet se manifeste depuis plusieurs années. L'objectif est bien défini: Protéger l’avenir et ce patrimoine, tant «choyé par les citoyens du canton».
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Si l’étude ne montre pas de corrélation directe entre la qualité des sols et l’état des arbres, Alfonso Gomez lie avec «évidence» les impacts des événements climatiques aux sols: «Il est évident que l’état des sols doit être protégé pour assurer à long terme qu’un certain nombre d’arbres remarquables soient bien conservés, explique-t-il.
Le marché de Noël, dommage collatéral?
Vers une fin du Marché de Noël à Genève? Non, répond le conseiller administratif qui indique que la Ville de Genève a lancé un concours afin de réaliser l’événement dans un autre lieu sur la Rive droite.
«Les événements qui durent plusieurs semaines, le marché de Noël c’est deux mois, on a vu les conséquences», rappelle Alfonso Gomez en ajoutant que si les Genevois veulent continuer à avoir des fêtes et emblématiques, «ce type d’événements long doit sortir des Bastions et du Jardin anglais».
Quelle suite?
Les demandes pour occuper les parcs continueront d’affluer, assure l'homme fort de l'environnement en Ville. Il faudra alors étudier chaque cas, selon lui, et instaurer éventuellement une limite de jours d’occupation des deux sites et adapter de nouveaux espaces pour qu’ils soient accueillants pour des manifestations de tous types.